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Sweet Box

24 décembre 2011

Vampire Diaries : 2.12 ==> 2.22

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Disons-le clairement, cette 2ème partie de saison est moins réussie que la première. Pour la simple et bonne raison, que la série semble avancer sans réellement avancer. Concrètement, après le final, on n’est plus avancé que ça. Il s’est pourtant passé une quantité de choses astronomiques, mais l’essentiel, l’arc majeur, et ben, on revient à la case départ. La série parvient pourtant à être d’une efficacité rare et devient encore plus sombre et adulte. 

On s’en doutait, toute la deuxième partie de cette saison s’attèle à la découverte du fameux Klaus qui doit réunir tous les ingrédients pour réussir sa petite formule magique, et ainsi devenir tout-puissant. Tout d’abord, parlons de Klaus. Le personnage était très attendu, et c’est peu de le dire. Lors de sa première apparition, je n’ai pas été subjugué par le personnage. Pas assez charismatique pour nous effrayer. Et petit à petit, je commence à être intéresser par le personnage. Son sadisme est pour le moins jubilatoire, et il pourrait nous apporter de bonnes choses pour la suite des festivités. Quand à Katherine, elle fait de la figuration. Prisonnière de Klaus, elle est tout sauf une menace pour Elena et ses amis. Le final voit sa libération. Mais on la reverra probablement, tant qu’elle n’est pas morte, le personnage a encore des choses à dire.

Tout ce qui tourne autour de la transformation de Klaus en hybride était très bon c’est vrai. Tous les personnages ont eu un rôle à jouer. Même tante Jenna, si si c’est vrai. Après avoir découvert, deux ans après tout le monde, que les vampires existaient, voilà qu’elle sert de sacrifie à Klaus. Ma foi, elle aura au moins servi à quelque chose. Elena aura décidemment tout perdu. Je me demande comment elle a fait pour ne pas s’être encore ouverte les veines. Ma foi, ça viendra peut-être. Elle a elle-même failli devenir un vampire à cause d’une coup de folie de Damon. Heureusement, ça n’a pas été le cas. Il ne faut pas trop abuser de cette facilité. 

Au final, Klaus aura eu ce qu’il voulait, et il se permet de se mettre en duo diabolique avec Stefan. C’est l’un des cliffanghers du final, et il est rudement efficace. Stefan prend la décision de sacrifier sa partie humaine pour sauver son frère. Il abandonne tout. Mystic Falls, mais surtout Elena. Tout cela pour s’enfuir avec Klaus, massacrer la terre entière. Cela pourrait apporter beaucoup à Stefan, qui est encore trop lisse aux côtés d’Elena. On peut se douter que durant son absence, Elena et Damon vont encore se rapprocher. Je ne suis pas fan de cette perspective, mais c’est la base de la série. Donc aucun moyen d’y échapper.

Bonnie est devenue plus supportable. Elle aurait pû mourir à de nombreuses reprises, mais la sorcière est plus forte qu’on ne le croit. Je n’ai pas trop aimer tout ce qui tournait autour des deux sorciers, Luka et son père. Mais c’était indispensable pour la mythologie autour de Klaus. La love story entre Bonnie et Jeremy est finalement très plaisante à suivre. Et ne prends pas de place. Pas de temps pour la guimauve. Et Jeremy ne va pas être heureux tout de suite, car il voit des morts. Anna et Vicki pour être précis. Tout cela après avoir été ramené à la vie par les sorcières après une bravure du shérif. Une idée intéressante qui pourrait amener Jeremy à être un personnage à part entière. Ce qui ne serait pas du luxe.

Caroline, Matt et Tyler. Je suis moins convaincu. J’aime toujours beaucoup Caroline, mais elle a un peu perdu de son aura. On n’est pas revenu aux histoires de collégiennes de la saison précédente, mais bon. L’histoire des loup-garou était plutôt pas mal, mais on est vite passé à autre choses, avec le départ de Tyler. Son retour en fin de saison implique beaucoup de choses pour la 3ème saison. Matt, lui découvre enfin l’existence des vampires. A priori, il ne peut pas le supporter. Il a raison, car fréquenter Elena, miss poisse, ça ne va pas l’aider à rester en vie. Savoir la mère de Caroline au courant de tout, c’est déjà plus excitant. J’imagine que rien n’est terminé de ce côté là. 

La série est toujours super efficace et particulièrement sympathique. Mais peut-être moins dynamique que précedemment. Dommage, car finalement, la début de saison 2 était plus réussi que la fin. Ce n’est pas dramatique, car l’envie de revenir la saison suivante et bel et bien là. De belles promesses sont faites, et ont tout intérêt à être tenues. 

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24 novembre 2011

How I met your mother : 7.09 ==> 7.11

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A mon plus grand bonheur, la septième saison de How I met your mother est pour le moment assez réussie. La sitcom semble relevé la tête après deux saisons assez décevantes. Ce n’est peut-être pas l’extase des débuts, peut-être tout simplement car l’effet de découverte n’est plus là, mais c’est toujours très sympa de retrouver la bande. Le bon côté de cette saison est le fil conducteur. On a vraiment l’impression d’aller quelque part, et ça avance plutôt d’une bonne façon durant ces trois épisodes précédent la pause de Noël. Oui déjà.

Barney est donc rudement mis en avant. Car la question qui brûle toutes les lèvres concerne son mariage et l’identité de la mariée. Ce ne sera pas Nora de toute évidence. A ma plus grande surprise, on se débarasse du personnage très rapidement. Non pas que j’étais attaché à elle non, mais ça m’a semblé super rapide. Tout cela pour que Barney se prenne un vent monumental de la part de Robin. Ne pleurons pas tout de suite, ils finiront la saison ensemble. J'en suis sûr. Et Robin sera certainement la mariée. Le suspens n’est pas extrême. Mais c’est bien mis en scène, et j’ai toujours aimé ces deux personnages. Donc les retrouver ensemble me plait bien. 

Par contre, je ne vois pas trop comment on pourrait les avoir marié dans onze épisodes. Ca me semble vraiment rapide pour deux personnes anti-mariage à la base. A moins que le flash du mariage se situe en saison 8, et là ce serait du beau foutage de gueule. Il n’y a que le cliffangher de la grossesse de Robin qui ne m’enchante pas trop. Déjà le suspens est nul. C’est évident que l’enfant est de Barney, sinon ça n’a aucun intérêt. Et puis, je ne veux pas voir Barney et Robin avec un enfant. Pas tout de suite du moins. Et puis, en simultané avec Lily, non ça me plait pas.

Lily et Marshall se préparent toujours à la venue de leur enfant. Ils n’ont pas forcément de grosses intrigues, dans ces trois épisodes. Le changement de maison à l’autre bout de New-York me fais penser aux derniers épisodes de Friends avec Monica et Chandler. Ca peut apporter un peu de changement, donc why not. Il est normal qu’ils aient envie de se ranger maintenant. Ils vont être parents après tout. Vu l’avancée de la grossesse, on devrait clôturer ça pour la fin de saison. Tant mieux. Je n’ai pas parlé de l’hilarant trip de Marshall et Ted dans le stade de foot. Un moment fun comme seul How I met your mother en a le secret depuis 7 ans.

Ted et sa recherche de la femme idéale est au point mort. Comme si cette année, on cherchait celle de Barney, et le héros on attend la suivante, peut-être la dernière ( ?). Son idée d’adopter avec Barney était aussi ridicule que drôle. Malgré tout, leur duo était super drôle. Ce serait bien quand même de trouver une nouvelle copine à Ted. Et qui tienne la route hein. N’oublions pas Jennifer Morrisson qui avait relativement plombé la saison 6. Donc faites le bon choix les gars !

How I met your mother retrouve une seconde jeunesse avec cette septième saison. Les héros sont plus vieux, ils cherchent enfin à se caser, et cette évolution plus adulte me plait bien. Tant que la série n’en oublie pas d’être drôle. Le cas Barney et Robin rythme ces trois épisodes, et c’est très positif dans l’ensemble. C’est la pause de Noël, donc on retrouve la bande en 2012. A plus les amis !

22 novembre 2011

Intouchables

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L'histoire : A la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Bref la personne la moins adaptée pour le job. Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement… Deux univers vont se télescoper, s’apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu’inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra… Intouchables.

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Très franchement, je ne suis pas fan de cinéma français. J’en regarde assez rarement. La plupart du temps des petites comédies. Je n’étais pas spécialement pressé de découvrir ces intouchables. Et pourtant quelle agréable surprise ! Contrairement à une certaine comédie avec Dany Boon il y a quelques années que je ne citerai pas, je comprends parfaitement le succès critique et public du film. Intouchables est un film beau, émouvant, drôle sans être raccoleur. Je me suis senti bien en sortant de la salle, et c’est l’objectif du réalisateur à mon sens. Le feel good movie de ces derniers mois.

La grande réussite du film est de réussir à dédramatiser l’histoire. La paralysie de Philippe pourrait être tragique, et elle l’est. Mais comme le désire au plus profond le personnage, on ne s’appitoie pas sur son sort. Au contraire, je n’avais pas autant ri devant une comédie française depuis très longtemps. Cela, on le doit à ces personnages et surtout l’interprétation de Omar Sy qui est formidable. Et le mot est faible. J’exige une récompense. Même chose pour François Cluzet, à la fois drôle et émouvant.

Le sujet de l’handicap est ainsi traité sous l’angle de l’humour, ce qui permet un climat particulièrement léger. Mais l’émotion est là également. Et par certains moments, c’est même très beau. L’histoire du film n’est pas d’une originalité extraordinaire. On découvre simplement une tranche de vie de deux personnes qui vont devenir inséparables, un peu par la force des choses. Philippe et Driss sont tellement différents qu’ils vont en devenir complémentaires. 

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Une amitié entre deux hommes, magnifique à voir évoluer. Comme toute bonne comédie française, le film est rythmé de dialogues qui font mouches et de seconds rôles particulièrement sympathiques. Savoir que le film est tiré d’une histoire vraie renforce inévitablement l’émotion. Intouchables est peut-être simplement un hymne à la vie. On peut avoir subi une terrible tragédie, tout peut s’arranger et on peut reprendre goût à la vie. Le film est aussi un hymne à la différence. Autant pour Philippe devant d’abord accepter son handicap avant de se faire accepter par les autres, ici sa compagne du web. Et la différence culturelle entre les deux pratagonistes. L’un, riche et cultivé, l’autre, ancien taulard et élevé en banlieue. Simple et terriblement efficace.

Intouchables cartonne en ce moment dans les salles. Et ce n’est que justice, car ce film est merveilleux. Tendre, parfaitement ficellé, drôle et émouvant, tout en évitant le fameux piège du mélo. Servi par un casting parfait, c’est le film du moment qu’il ne faut pas rater. Non, vraiment, vous auriez tord de vous en priver !

18 novembre 2011

Revolutionary Road

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L'histoire : Dans l'Amérique des années 50, Frank et April Wheeler se considèrent comme des êtres à part, des gens spéciaux, différents des autres. Ils ont toujours voulu fonder leur existence sur des idéaux élevés. Lorsqu'ils emménagent dans leur nouvelle maison sur Revolutionary Road, ils proclament fièrement leur indépendance. Jamais ils ne se conformeront à l'inertie banlieusarde qui les entoure, jamais ils ne se feront piéger par les conventions sociales.
Pourtant, malgré leur charme et leur insolence, les Wheeler deviennent exactement ce qu'ils ne voulaient pas : un homme coincé dans un emploi sans intérêt ; une ménagère qui rêve de passion et d'une existence trépidante. Décidée à changer de vie, April imagine un plan audacieux pour tout recommencer, quitter leur petite routine confortable dans le Connecticut pour aller vivre à Paris...

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Plus de dix ans après le succès planétaire du Titanic, Sam Mendes décide de reformer le couple mythique du film. Idée relativement casse-gueule, car de l’eau a coulé sous les ponts depuis. Réaliser une comédie romantique guimauve aurait été tellement facile. Mais, cela est sans compter sur le savoir-faire de Mendes qui n’a désormais plus rien à prouver. DiCaprio et Winslet sont aujourd’hui devenus de grands acteurs, ils ne sont plus les idoles des adolescentes. Le pari est donc plus artistique que commercial. Ce Revolutionary Road parle aussi d’un naufrage inévitable. Celui d’un couple dans les années 50, qui avait tout pour être un heureux. En deux mots : un chef d’œuvre !

Un monument dramatique, car Revolutionary Road est d’une simplicité et d’un réalisme incroyable. Traiter les problèmes de couple n’a rien d’inédit, mais le récit décide d’aller crescendo dans le drame et de ne s’axer quasiment que sur ses deux personnages centraux. April et Frank. Que peut-on encore dire sur la performance de Leonardo DiCaprio et Kate Winslet ? DiCaprio est comme à son habitude, d’une incroyable intensité. Il est parfait, c’est bien simple. On aimerait pouvoir détester Frank, qui est un homme lâche, qui fuit ses responsabilités. Il laisse tomber ses rêves par peur. Mais on ne peut pas vraiment le haïr, l’émotion nous prend à la gorge. Kate Winslet ? Son oscar parle pour elle. Elle est bouleversante, et d’une classe infinie. La jeune Rose du Titanic a fait un chemin absolu depuis.

L’introduction nous place au cœur de l’histoire et du problème. Au cours d’un léger flash backs, on découvre la rencontre lumineuse entre les deux personnages, suivi d’un retour au présent. Un présent beaucoup plus sombre où l’on assiste cette fois, après une représentation de théâtre médiocre d’April, une violente dispute. La lumière puis l'obscurité. On le sait, le film ne tient pas à nous faire rire. Il y a beaucoup de disputes au cours de ce film. Ce sont les meilleures scènes du film. Violentes, elles nous prennent littéralement à la gorge. L’on assiste simplement progressivement à la destruction progressive de ce couple, pourtant si heureux, en apparence. D'une passion dévorante, ils s’aiment, mais se détestent. Voilà le vrai sujet du film.

Tous les deux s’ennuient à mourir dans cette petite vie si peu surprenante. Ils vivent dans une banlieue chic, April est une femme au foyer sans histoire et Frank exerce un travail qu’il déteste, trompant l’ennui avec des maîtresses de passage. Le seul échappatoire ? Une idée folle. Partir à Paris et tout recommencer. On le sait dès le départ, ils ne partiront pas en Europe. Et là, le film est déchirant. Car il montre toute la lâcheté et les désillusions des personnages. April ne peut se résoudre à abandonner son rêve, car c’est pour elle le moyen de redonner enfin un sens à sa vie, mais une énième grossesse vient tout remettre en question. Ce nouveau bébé est justement l’excuse toute trouvée pour Frank qui décide alors d’annuler ce périple. 

photopromo036A partir de ce constat amer, les personnages ne cessent de se déchirer, de se reprocher cette vie bancale et cela ne peut les mener qu’au bord du gouffre. Terrible et tellement réel. La mise en scène est, elle, magnifique. On est réellement plongé dans le monde des années 50. Que ce soit les scènes simples de la vie de tous les jours, ou les grandes scènes de drame, l’image est somptueuse. Mendes n’est pas un débutant, donc ce n’est pas forcément surprenant. Même si le duo phare prend toute la place à l’écran, les personnages secondaires existent, et sont tous formidables. De Kathy Bates, toujours grandiose, à Michael Shannon excellent en homme dérangé. Il est finalement le seul à oser dire à April et Frank ce que tout le monde pense au fond. 

Aussi beau soit-il, Revolutionary Road est un film d’une intensité rare, mais aussi une œuvre vraiment déprimante. Comment peut-on croire au couple et à l’amour après un tel film ? C’est la question que je me suis posé. Mais l’immense talent du film de Sam Mendes est de ne jamais aller dans la surrenchère. Si le film est triste et dur, cela ne paraît pas forcé le moins du monde. L’enchaînement des évènements est logique, et presque simpliste. La fin incroyablement malsaine n’en est que plus difficile. Car au fond, les Wheeler avait tout pour être heureux. Mais leurs rêves n’étaient pas suffisants. Kate Winslet offre une performance infiniment triste. On sent cette femme basculée, perdre pieds et renoncer à tout. Même à sa propre vie. Déchirant. Jusqu’à la dernière seconde.

Revolutionary Road est un film extrêmement fort. Un sujet conventionnel, traité avec une sobriété et une puissance infinie. La performance des acteurs est extraordinaire, tout comme les dialogues déchirants même dans les plus profonds silences. Un cinéma qui fait mal, et en même temps tellement de bien.

16 novembre 2011

Vampire Diaries : 2.01 ==> 2.11

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Au cours de sa courte histoire, Vampire Diaries est passée par différentes étapes. Au tout début, c’était une mauvaise série pour ados alignant tous les clichés du monde, n’ayons pas peur des mots. Ensuite, elle est devenue un vrai plaisir coupable. Vous savez, la série que l’on adore regarder une fois seul chez soi, mais on a un peu honte tout de même. Et depuis le début de la saison 2, elle est devenue un plaisir tout simplement. Une bonne série oui. Avec des défauts certes, mais une bonne série quand même. Et surtout putin d’addictive. Une qualité déjà bien prononcé lors de la première année. Mais la saison 2 pousse le bouchon encore plus loin, et cela ne retombe (presque) pas une seule minute tout au long de ces onze épisodes. 

La différence avec la saison 1 ? Les personnages sont plus fouillés, certains connaîssent même une nette transformation et la mythologie de la série est tout simplement passionnante. Sans parler d'un ton radicalement plus adulte. Prenons Caroline et Tyler, deux personnages insignifiants en saison 1. Et bien, ils sont devenus indispensables aujourd’hui. Caroline était la petite peste de la série. Elle était rigolote oui, mais rien de plus. Aujourd’hui, elle est devenue un vampire. Sacrée promotion pour l’actrice au passage. Je suis personnellement extrêmement fan de ce qu’est devenue Caroline. Son apprentissage est très bien mis en scène, sa relation avec Stefan attendrissante et je ne conçois plus la série sans elle désormais.

De la même façon, Tyler a su tisser sa toile dans la série. Dire qu’il était complètement invisible en saison 1. On ne peut pas dire que la série ne sait pas faire évoluer ses personnages hein. Je redoutais un peu cette histoire de loup-garou au départ, je dois bien l’avouer. Et puis, je me suis laisser prendre par l’histoire des Lockwood sans déplaisir. La mort de Mason m’a surpris, mais une fois l’histoire introduite, il ne servait plus à grand chose. Intelligemment, on relie les vampires, les loup-garous et les sorcières ce qui donne un ensemble réellement passionnant. La relation naissante entre Tyler et Caroline, ainsi que sa transformation formidablement réalisée, c’était du tout bon ! 

Difficile de ne pas parler de Katherine, tant celle-ci a apporté à ce début de saison. Nina Dobrev est fantastique dans ce rôle de méchante, absolument délicieusement diabolique. Elle semble même mieux s’amuser dans le rôle de la méchante que de la gentille. C’est vrai quoi, Elena est devenue chiante à mourir. Toujours à faire sa martyr et à vouloir sauver tout le monde. Son alter-ego diabolique est tellement plus amusant. On met du temps à comprendre ce que Katherine est réellement venue chercher à Mystic Falls. Mais je ne suis pas déçu du résultat. Ca implique tous les autres personnages, pour former une grande intrigue particulièrement excitante. J’attends maintenant l’arrivée de Klaus avec grand impatience.

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On peut par contre reprocher à la série d’installer de nouveaux personnages beaucoup trop souvent. C’est vrai, elle n’arrête jamais. Et ça ne fonctionne pas toujours super bien. Je prendrai l’exemple de Luka et son père sorcier de mêche avec les vampires. Ils ne m’emballent pas du tout, du tout. Et puis, ils sont loin de rendre Bonnie intéressante. J’aurai préféré qu’elle ne lâche pas Jérémy aussi facilement. Le pauvre, il n’a vraiment pas de chance avec les filles.

Au passage, j’adore toujours Jérémy qui évolue vraiment bien. Il est désormais au centre des intrigues, vu qu’il connaît toute la vérité sur les vampires. Il veut devenir un homme, et plus un vilain petit drogué comme au tout début de la série. Son crush avec Bonnie était plutôt tendre, mais comme je n’aime pas beaucoup la sorcière, j’espère le voir dans une histoire plus solide en 2ème partie de saison. Jenna et Alaric ? Je me demande comment ils font pour être encore vivants. Je doute qu’ils finissent la saison entiers, car ils ne servent à rien, et c’est un euphémisme. Matt, même combat, et plus encore depuis qu’il a rompu avec Caroline. Le pauvre, tous ses amis se battent contre les vampires, et lui ne connaît même pas leur existence. C’est dur la vie parfois.

Avec tout ça, j’ai à peine parler de notre trio infernal. Peut-être car c’est l’aspect le plus ado de la série, et on pourrait s’en passer. C’est vrai, Damon s’est beaucoup assagi je trouve. Tout ça à cause des beaux yeux d’Elena. Madame je ne sais pas ce que j’veux. Sa rupture de deux minutes avec Stefan, au moins, était émouvante. J’ai d’ailleurs noté de grosses améliorations du côté du jeu de Paul Wesley. Il n’est pas d’un charisme monstre, loin de là, mais il est assez juste. Notamment du côté de l’émotion. Les frères se sont rapprochés finalement, et c’est une dynamique que j’apprécie bien. Les flash backs impliquant Katherine sont comme toujours très bien menés. 

Cette 1ère partie de saison 2 est extrêmement sympathique. Il se passe énormément de choses (peut-être même trop), et la série est plus addictive que jamais. La sauce monte petit à petit, nous promettant un grand méchant terrible et une intrigue reliant tous les personnages principaux. C’est sacrément excitant et la série a rudement progressé. Impressionné je suis. 

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15 novembre 2011

Requiem for a Dream

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L'histoire : Harry Goldfarb est un junkie. Il passe ses journées en compagnie de sa petite amie Marianne et son copain Tyrone. Ensemble, ils s'inventent un paradis artificiel. En quête d'une vie meilleure, le trio est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce toujours un peu plus dans l'angoisse et le désespoir. La mère d'Harry, Sara, souffre d'une autre forme d'addiction, la télévision. Juive, fantasque et veuve depuis des années, elle vit seule à Coney Island et nourrit le secret espoir de participer un jour à son émission préférée. Afin de satisfaire aux canons esthétiques de la télévision, elle s'astreint à un régime draconien. Un jour, elle le sait, elle passera de l'autre côté de l'écran.

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Il y a des films, qui au fil des visionnages, ne perdent jamais de leur force émotionnelle. Requiem for a Dream fait parti de ceux-là. Présenté à Cannes en 2000, le film avait provoqué un véritable électrochoc sur la plupart des spectateurs. C’est encore vrai aujourd’hui. Requiem for a Dream est un film dur, très dur. Un récit tragique, limite pathétique mais aussi profondément beau. Une expérience unique de cinéma, d'une puissance gigantesque.

Le thème central du film n’est pas d’une grande originalité. L’addiction est un thème presque universel aujourd’hui. Mais jamais un film ne l’avait traité d’une manière aussi poignante et dérangeante. Le génial Darren Aronofsky ne cherche aucunement à nous faire la morale. Il nous épargne la tirade comme quoi la drogue c’est mal. On s’intéresse davantage à tout le cheminement de l’addiction, les effets dévastateurs et la chute inévitable. Il n’y a finalement aucun retournement de situation, aucun rebondissement improbable. On sait que l’histoire finira mal. C’est inévitable. Et attendue, la chute est encore plus terrible.

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Le film fait référence à toute sorte d’addiction en réalité. La drogue bien évidemment, mais également la télévision, les médicaments ou le sexe. On suit le parcours chaotique de quatre personnages. Leur destin est similaire, même s’ils ne se connaissent pas tous forcément. Le récit se découpe en trois parties, au fil des quatres saisons, très efficace, à défaut d’être original. La première partie présente les personnages, et leurs objectifs. Cette partie est la seule à bénéficier d’un peu d’humour. Noir la plupart du temps. La suite ne laisse plus la place au moindre sourire. La 2nde partie voit les héros tout perdre les laissant dans une dernière demi-heure dont on ne ressort pas indemne. Direction l'enfer.

Le casting est à saluer et est impressionnant. Marlon Wayans est à des années lumières de Scary Movie. Un rôle plus sobre et émouvant. Son personnage est néanmoins le moins approfondi. Jennifer Connelly est fidèle à elle-même. Une interprétation bouleversante de sincérité. Mais ce sont Jared Leto et surtout Ellen Burstyn qui tirent leur épingle du jeu. Jared Leto décroche l’un de ses plus beaux rôles. Harry est déconnecté de la vie. Il s’accroche à ses espoirs de mener une petite vie heureuse avec Marianne. Cet espoir, magnifiquement symbolisé par ce splendide rêve du pont, nous touche en plein coeur. L’acteur offre une performance formidable mais surtout incroyablement émouvante, démontrant qu’il est tellement plus qu’une belle gueule pour adolescentes. Ellen Burstyn, elle, est exceptionnelle. Et le mot est faible. Intense, émouvante, bouleversante et bien plus encore. Ses récompenses, elle ne les a pas volés.

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Requiem for a Dream ne serai sans doute pas grand chose sans sa mise en scène brutale, sans concessions. Aronofsky propose une réalisation incisive pour nous faire entrer dans un monde de drogues et de violence. Les scènes de shoot sont très dérangeantes, sans forcément aller loin dans le voyeurisme. On ne voit pas réellement les personnages prendre de la drogue. Mais tout est dans cette réalisation découpée, très rapide, qui ne tient pas en place et les bruits stridents de respiration. Intense et novateur. Difficile également de ne pas citer la musique incroyable de Clint Mansell qui est encore plus célèbre que le film lui-même. Elle colle tellement au film, que le thème est pour moi indissociable des images qui nous sont montrés à l’écran. 

Aussi brillant soit-il, Requiem for a Dream est une expérience de cinéma douloureuse, une œuvre très dure et vraiment déprimante. On ressort du film vidé de toute émotion. A l’image des personnages qui ont traversés l’enfer. La dernière partie du film est tellement intense, tellement déchirante. Comme par exemple cette scène de téléphone entre Harry et Marianne. Elle symbolise la conclusion amère de leur histoire. Ils voulaient une petite vie simple, mais heureuse. Mais ils ont tout perdu. Le happy end n’est pas de circonstance. Au contraire, Requiem for a Dream est une œuvre au pessimisme incroyable. 

Le personnage de vieille folle de Burstyn est peut-être le plus touchant dans tout ce chaos. Son rêve de passer à la télévision, de remettre sa fameuse robe rouge et de revivre sa jeunesse, l’ont poussés à se shooter d’amphétamines pour maigrir. Désillusions. La chute du personnage est progressive et logique. On sait qu’elle va sombre et rien ni personne ne pourra l’en empêcher. Symbole de la perte, cet ultime rêve où elle s’imagine passer à la télévision en compagnie de son fils modèle. Tout se termine bien, mais seulement dans sa tête. Douce illusion mélancolique et une conclusion infiniment poignante. Terriblement beau et tragique.

Requiem for a Dream ne peut laisser personne indifférent. On aime ou on déteste. Un film d’une puissance émotionnelle rarement atteinte. Une descente aux enfers menée d’une main de maître par Aronofsky, dont c’est le meilleur film. Sordide, choquant, époustouflant, Requiem for a Dream est une expérience de cinéma à vivre absolument, aussi dérangeante soit-elle. On en ressort KO d'admiration comme d'émotions, et peut-être finalement plus vivant que jamais.

12 novembre 2011

Ringer : 1.01 ==> 1.06

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Oui, Ringer était l’une des séries les plus attendues de cette saison 2011-2012. En tout cas pour moi, elle l’était. Est-elle à la hauteur ? Peut-être pas tellement. Mais elle mérite mieux que les critiques généralement moyennes qui lui sont accordés. Ringer, c’est pas mal du tout en fait. C’est mon sentiment après quasiment chaque épisode. La série est encore loin d’être parfaite, mais on y travaille, et ça se voit. Chaque épisode, ou presque, est meilleur que le précédent. Partant de ce principe, la série ne peut que s’améliorer avec le temps.

Ringer c’est quoi au juste ? Bridget, une prostituée dans une très mauvaise posture, après avoir été l’un des témoins clés dans une affaire de meurtre, cherche à disparaître. Pour cela, elle choisit de prendre la place de sa sœur jumelle, Siobhan dont elle était la seule témoin du suicide énigmatique. Seulement, sa riche sœur a peut-être encore plus de problèmes que Bridget elle-même.

Une base scénaristique assez prometteuse. En fait, la série pouvait donner tout et n’importe quoi. Ne nous le cachons pas, l’atout majeur du show est la présence de Sarah Michelle Gellar. La CW a d’ailleurs basé toute sa campagne de promotion sur l’actrice dont c’est le grand retour. L’ex-Buffy a une classe absolue et c’est un bonheur de la revoir. Pour moi ayant grandi avec Buffy, il était hors de question de passer à côté de ce retour. Celui-ci est assez réussi. L’actrice porte facilement la série sur ses épaules, et endosse deux rôles assez différents. On sent que SMG cherche à apprivoiser ses rôles. Ce n’est pas évident au départ. Et on commence après six épisodes à voir une vraie nuance dans son jeu. Et puis, elle est incroyablement belle quoi. 

Si l’on fait abstraction du bonheur de retrouver cette actrice pour qui j’ai énormément de sympathie, la série est loin d’être mal fichue. Le pilote n’est pas parfait, c’est vrai. La scène du bateau est une abomination pour les yeux de n’importe quel téléspectateur. Mais derrière les défauts, on perçoit l’ambition de la série. Faire un thriller, ce n’est pas très évident. Mais la série arrive à nous faire rapidement entrer dans son jeu. On découvre le monde riche de Shiobhan des yeux de Bridget. Forcément, on s’attache immédiatement au personnage, qui passe par bien des galères durant six épisodes. Et ce n’est que le début des emmerdes, car garder son secret sera très difficile. C’est l’intrigue principale du show, et c’est très bien mené. Les doutes de Bridget, les fausses pistes, les secrets… La série arrive magistralement à nous tenir en haleine. La « mort » de Gemma pose encore plus de questions qui vont certainement pimenter les futurs épisodes. 

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Le problème de Ringer à l’heure actuelle, c’est finalement les personnages secondaires. Il n’apporte pas énormément. Andrew tire son épingle du jeu, en étant le mari de Shiobhan. L’alchimie avec Sarah Michelle Gellar est plutôt bonne, et on a la bonne idée d’éviter de jouer constamment sur l’ambiguité du personnage. Sa fille Juliet ? Mouais. L’adolescente typique, qui déteste sa belle-mère. Elle serait un personnage imposé par la CW que ça ne m’étonnerai pas du tout. L’ajout de Jason Dohring ne m’enchante pas. Oui, c’est toujours sympa de revoir un ancien de Veronica Mars. Mais les relations prof-élève, on a déjà vu cela des millions de fois, et sans doute en bien mieux.

L’aspect enquête policière avec Nestor Carbonnell, rescapé de Lost, c’est pas terrible non plus. Ca avance beaucoup trop mollement, et les personnages impliqués ne sont pas très intéressants au fond. Mais je suis convaincu qu’une fois l’enquête avancée, ça ira un peu mieux. Après tout, Henry est bien devenu plus intéressant dans les derniers épisodes. Et pourtant ce n’était pas gagné d’avance, avec le jeu minimaliste de Kristoffer Polaha. 

Un dernier mot peut-être sur le personnage de Shiobhan. On le découvre à la fin du pilote, la sœur jumelle de Bridget n’est pas morte et dirige tout ce petit monde de sa chambre d’hôtel à Paris. Au début, on se dit que c’est une belle garce, une salope même. Mais c’est sans doute plus compliqué. Et je ne serai pas étonné de voir au bout du compte les rôles s’inversés entre les deux sœurs. 

Aurai-je aimé Ringer sans la présence de Sarah Michelle Gellar ? Je n’en suis pas certain. L’essentiel, la série commence à prendre sérieusement forme et s’affirme comme l’une des nouveautés les plus intéressantes. Il y a encore certains défauts, plus ou moins importants, mais la série commence à bien tourner. Les prochains épisodes devront le confirmer hein !

8 novembre 2011

Vampire Diaries : Saison 1

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Vampire Diaries m’en a fait voir de toutes les couleurs. Voilà une série dont je n’attendais rien, et qui ne m’a d’ailleurs rien donné. Au début tout du moins. J’ai vu le pilote il y’a deux ans. Une entrée en matière archi-mauvaise, bancale et ridicule. J’ai stoppé net, me promettant de ne jamais y revenir. Entre temps, la série est devenue le seul hit de la CW, et un ami accro à la série n’a cessé de m’en vanter les mérites. J’ai résisté pendant longtemps, avant de reprendre la série là où je l’avais laissé. C’est vrai, le pilote n’était vraiment pas bon, les épisodes suivants guères passionnants non plus. Et au fur et à mesure, je me suis surpris à enchaîner les épisodes, à trépigner d’impatience de voir la suite et à aimer ça tout simplement. 

En fait, la série a gommé tous les défauts que je lui trouvais au départ, et s’est même trouvé de bonnes qualités. Les histoires de vampires, on a fait le tour. Au départ, la série surfait réellement sur la vague Twilight. Et au final, on s’éloigne de l’image lisse de cette saga. Les personnages sont moins niais qu’au premier abord et cette idée terriblement ennuyeuse du journal intime est progressivement mise sur le côté. La mythologie vampirique est rondement menée. Plus on en apprend sur les frères Salvatore, et mieux c’est finalement. Tous ces épisodes flash backs, revenant sur la transformation de Damon et Stefan, par l’intrigante Katherine sont les plus réussis. 

Je pense que la série prend véritablement son envol à la transformation de Vicki par Damon justement. Kevin Williamson est allé à bonne école, et maîtrise parfaitement l’art de la tension et surtout du suspens. L’autre élément maîtrisé parfaitement, ce sont les cliffanghers. Ils sont diablement efficaces. Ils donnent inévitablement envie de se jeter sur l’épisode suivant, et ça fait parti du jeu. 

Les personnages eux, au départ caricaturaux, sont finalement de jolis surprises, tout comme leurs interprètes. Elena est finalement un bon personnage, et pas si lisse que ça. Nina Dobrev s’en sort parfaitement. Je n’aurai pas parié là-dessus. Son histoire d’amour avec Stefan est moins niaise que prévu. Ce dernier est finalement un bon personnage, même si un peu lisse. Il trouve un peu de substance en fin de saison lorsque l’on entrevoit le côté sombre de Stefan, mais c’est encore léger. Il est finalement dans l’ombre de Damon, qui est le personnage de la série. Ian Somerhalder en fait des tonnes dans le cabotinage. Mais c’est ce qui est bon. Damon est un personnage très amusant. Son cynisme, ses répliques assassines, sa violence, on en redemande et on aime ça. 

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Les autres personnages ont tous leur particularité. J’aime beaucoup Jérémy, dont la fascination pour les vampires, au point de vouloir en devenir un, était passionnante à voir. Anna lui a apporté d’ailleurs beaucoup. C’était choquant de la voir mourir aussi rapidement dans le final. Au moins, la série n’hésite pas à sacrifier des personnages et c’est une bonne chose. Caroline est encore un cliché, mais ça reste un personnage amusant qui n’en demande pas plus. Sa relation avec Matt n’est pas très intéressante, mais ils ne me dérange pas. Je ne suis par contre pas très fan de Bonnie et de toute l’histoire autour de la sorcellerie. Seule sa trahison finale m’a réellement passionné. 

La série sait également s’entourer de personnages secondaires très efficaces, nous permettant de retrouver des guest stars que l’on prend plaisir à revoir. En tête de liste, Melinda Clarke que j’adorais déjà dans The O.C. Ou encore Davis Anders vu dans Alias entre autre. 

Vampire Diaries, c’est une bonne surprise. Je n’attendais rien de cette série, et je suis maintenant impatient de voir la saison 2. Comme quoi les préjugés parfois. La série devient addictive, presque passionnante et les rebondissement s’enchaînent. Ce n’est pas toujours super crédible, et encore moins original, mais on y prend du plaisir. Vampire Diaries est inévitablement un réel guilty pleasure.

7 novembre 2011

Orelsan : Où sont passés les sirènes ?


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Orelsan, c’est un peu le nouvel Eminem. Cela pourrait être péjoratif. Mais ça ne l’est pas. Aurélien Contentin de son vrai nom a beaucoup de points communs avec le rappeur américain. Son autodérision, sa provocation, ses paroles sans la moindre concession. Perdu d’avance, le premier album d’Orelsan avait déjà fait très fort. On se souvient surtout du titre Sale pute à cause de la polémique ayant suivi. Ce serait bête de ne réduire l’interprète qu’à cette chanson. Pourtant, il manquait quelque chose à ce premier opus, racontant les déboires en long et en large du chanteur. Moi qui ne suis pas fan de rap, et loin de là même, je n’étais pas vraiment été conquis. Il a fallu attendre Raelsan et surtout ce deuxième album coup de poing pour me faire radicalement changer d’avis.

Au lieu de faire du rap de bas étages, Orelsan cherche toujours à s’améliorer et surtout à se démarquer. Le chant des sirènes est un album beaucoup plus mature. L’interprète ne raconte plus seulement sa vie, il s’ouvre à d’autres thèmes, tout en gardant cette sincérité qui raconte ses déboirs. "Je voulais tout arrêter, quitter le son", il le dit clairement dans le premier titre de l’opus, l’explosif Raelsan. Si le chanteur prend les traits d’un super héros, il raconte son parcours dans cette chanson. Et son retour à la musique après quelques années chaotiques. On sent qu’il a pris le temps pour produire cet album, et de toute évidence, il en est particulièrement fier.

La production est nettement plus électrique dans cet opus. Certains titres, comme Plus rien ne m’étonne prennent même des élans electros. Choix assez particulier pour un rappeur, et pourtant ça fonctionne à merveille. A priori, Orelsan aime prendre des risques, et c’est tout à son honneur. Il ne veut pas rentrer dans les cases. 

Il serait bon de revenir sur LA bombe de cet album, à savoir Suicide social. Cette chanson est tout simplement extraordinaire. Des paroles crus, sans concessions, un sample incroyable, une tension qui va crescendo. Orelsan atteint son paroxysme avec ce titre. Les paroles pourront choquer, ça c’est vrai. Orelsan déverse sa haine sur tout le monde. Absolument tout le monde. Les politiques, les administrations, les parisiens, les homos… Une bombe atomique. Orelsan a des choses à dire, et ne s’en prive pas. Même chose pour Plus rien ne m’étonne, où il ne se prive pas de critiquer les réseaux sociaux par exemple. "J’viens de voir une vieille faire une crise cardiaque, premier réflexe, j’ai tweeté ". Percutant.

Face au premier album, Orelsan aborde assez peu les relations amoureuses, déjà largement raconté dans Perdu d’avance. Il dresse une réflexion sur l’infidélité dans Double vie, sur le manque de l’autre dans Finir mal, titre magnifique au passage. Sur Le chant des sirènes, il parle de façon mélancolique des revers de la médaille du succès. C’est d’ailleurs le fil conduction de l’album. On n’est pas là pour rigoler, malgré la douce ironie dont fait preuve l’artiste.

Les paroles sont pour la plupart, très mélancoliques. Orelsan parle de ses souffrances, de ses addictions, de sa solitude, de sa haine, de son désespoir. Tout n’est pas forcément autobiographique selon lui, mais au moins c’est bien fait. La mélancolie atteint son paroxysme sur La petite marchande de porte-clefs aux paroles bouleversantes. On sent une vraie sincérité chez l’artiste. 

" Mes ex-fans déçus, cherchent le Orelsan du début, mais même moi j’crois que je l’ai perdu… ". Orelsan se trompait peut-être en écrivant cette ligne. Le chant des sirènes contient 15 titres percutants et tous plus réussis les uns que les autres. Je vous invite plus que vivement à se pencher sur le cas de ce monsieur. Un artiste à part, aux multiples talents indéniables, et qui met tout le monde d'accord.

6 novembre 2011

How I met your mother : 7.01 ==> 7.08

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S’il y a bien une sitcom que j’apprécie vraiment, c’est How I met your mother. Bien sûr, la série a des hauts et des bas, mais je continue de la défendre. Car je me sens bien avec cette série. Barney, Ted, Robin, Lily et Marshall, c’est un peu ma deuxième bande de potes. Les retrouver pour boire une bière chaque semaine, c’est toujours un plaisir. Oui, si je regarde la sitcom, c’est pour les personnages, et certainement pas pour découvrir qui est la fameuse mère des enfants de Ted. On s’en contrefiche, et de plus en plus année après année d’ailleurs.

La dernière saison se terminait par le mariage de Barney à grands coups de flash forward. Avec qui va t-il se marier ? C’est le grand mystère. Mais mieux vaut ne pas être trop impatient de le savoir si vous voulez mon avis. On en parle lors du season premiere, et on en parlera pour le final de l’année. Voui, c’est frustrant. Mais c’est comme cela que marche la série. Puis, c’est pas très compliqué à deviner. Entre Robin et Nora, la compétition n’est pas féroce. Cette dernière est absolument transparente. Neil Patrick Harris cabotine d’ailleurs comme pas possible pour faire illusion. Quand Barney et Robin sont ensemble (il n’y a qu’à revoir l’hallucinante scène de danse du premier épisode), il se passe vraiment quelque chose.

Passé le côté mystères qui est le côté gonflant de la série, avouons-le. Et ben, cette septième saison est pour le moment de bonne facture. On s’amuse bien, sans se prendre la tête. Une série de potes, je vous le disais. Les personnages évoluent doucement, mais tranquillement.

Après tant de déceptions amoureuses, Ted se remet en chasse du grand amour. Cela paraît ennuyeux sur le papier, mais c’est pourtant plaisant. Et je préfère le Ted romantique des premières saisons. Le retour de Victoria m’a bien plû, même si elle n’a pas servi à grand chose. Elle ne pouvait pas être la mère de toute façon hein, soyons clair. Elle a juste réussi à mettre le doute dans la tête de Ted concernant sa relation avec Robin. Ils ont été ensemble pendant deux ans, et maintenant ils sont les meilleurs amis du monde. N’est-ce pas un peu bizarre ? Je ne crois pas, et je ne veux pas d’un retour de ce couple, bien que je les adorais ensemble à l’époque. Le passé, c’est le passé.

Lily est enceinte, et le sera jusqu’au bout de la saison 7 à mon avis. Une évolution logique, même si avec Marshall, leurs intrigues sont redondantes au possible. C’est dommage, mais inévitable. Les histoires de Marshall au boulot étaient vraiment ennuyeuses, malgré la présence de l’excellent Martin Short. Et Lily ne fait pas grand chose non plus. Même si ses petites crises dans le dernier épisode m’ont beaucoup amusés. On attend l’accouchement quoi, qui promet d’ailleurs d’être très drôle vu les petits flashs sagement distillés.

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Robin a eu pour une fois le droit à un épisode dédié à sa petite personne. Et sans que l’on parle du Canada en plus. Notez l’exploit ! Sa relation avec le psy est bien mise en place, et il devient un bon ajout pour le casting, analysant fréquemment la petite bande. Son crush pour Barney est mis entre parenthèse, mais pas pour longtemps, soyez-en sûr. On retiendra leur affrontement concernant le débat sur les nouvelles technologies. C’était rondement mené, et le meilleur épisode de la saison pour le moment.

Barney bouge peu en ce début de saison. Sa relation avec Nora se laisse regarder, mais rien de transcendant. Bon, Neil Patrick Harris n’a pas besoin de beaucoup de matériel pour briller, donc tout va bien. Mais on a connu le personnage en meilleur forme les années précédentes. Donc attention tout de même.

Le retour de la Slutty Pumpkin était attendue depuis la saison 1 si je ne me trompe pas. Katie Holmes joue son rôle, elle fait son boulot. Mais le personnage est finalement moins jouissif que prévu. Sa relation avec Ted tourne vite court. Logique, madame Cruise n’allait pas rester plus d’un épisode. C’était néanmoins drôle. On a tous connu ce genre de situation, on apprécie une personne, mais dans l’intimité, il n’y a pas l’ombre d’une alchimie. Néanmoins, l’épisode d’Halloween était nettement moins drôle que les précédents.

How I met your mother est une série qui roule toujours bien. C’est un plaisir de retrouver la petite bande chaque semaine. Bien sûr, il y a des ratés, mais mon sentiment reste bon dans l’ensemble. Seul soucis, les grands épisodes se font de plus en plus rares depuis deux, trois ans. Et c’est ce qui l’embête le plus en réalité. 

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